Star Trek Discovery

 

Enfin une nouvelle série Star Trek ! 12 ans d’attente depuis la diffusion de Star Trek Enterprise, 51 ans depuis la création de la série originale avec le capitaine Kirk aux commandes du vaisseau légendaire.

 

L’attente a été longue et les attentes élevées parmi les fans. Ceux de la première heure, qui ne jurent que par le trio Kirk/Spock/McKoy, ceux des films plus récents qui rebootent la franchise. Autant dire que les créateurs de Star Trek Discovery avaient un peu de pression sur les épaules. Et pour moi, le pari est tenu.

 

 

Les critiques ont pourtant fusé dès le premier épisode : « Oh, infamie ! Une femme comme tête d’affiche ! » Ce n’est pourtant pas la première fois, le capitaine du Voyager était bien une femme, il me semble. Et puis, il faut sortir de vos cavernes un petit peu là, on est en 2017. « Les Klingons sont moches et pas comme dans la série originale ». Je les trouve personnellement plutôt sympas, et puis les Klingons changent de tête dans chaque série, alors... « La technologie, ça ne colle pas du tout avec la série originale ! » Alors oui, la technologie fait plus moderne dans Discovery que dans la première série mais c’était nécessaire. On peut difficilement concevoir un futur aussi lointain où la tablette et le téléphone portable sont le must de la technologie… Il fallait adapter aux évolutions et aux possibilités offertes par la technique d’aujourd’hui.

 

 

Et les effets spéciaux sont réussis, très réussis. L’espace, les vaisseaux, les aliens... la baleine de l’espace !

 

 

 

Mais quel est donc le pitch de cette nouvelle série ?

 

 

 

L’histoire se passe dix ans avant les aventures du capitaine Kirk. Michael Burnham est premier officier à bord de l’U.S.S. Shenzhou, sous les ordres du capitaine Philippa Georgiou. Lors d’une mission, le vaisseau tombe sur un artefact inconnu flottant dans l’espace qu’il aurait mieux fallu ne pas examiner de trop près. Le vaisseau se retrouve au milieu d’un rassemblement des clans klingons et leur offre une excuse pour s’unifier contre la Fédération lorsque Burnham tue leur porte-flambeau.

 

La guerre commence, la capitaine du Shenzhou est tuée, Burham passée en cour martiale pour mutinerie et condamnée à la prison à vie.

 

Heureux coup du hasard, plusieurs mois plus tard, lors d’un transfert, elle est récupérée par l’USS Discovery dont le capitaine, Gabriel Lorca, voit en elle un potentiel qu’il entend bien utiliser. Il lui propose un poste à bord de son vaisseau qui est destiné à devenir l’arme secrète de la Fédération, grâce à son moteur unique.

 


 

Tous les personnages ont quelque chose qui les rend intéressants et attachants.

 

 

- Gabriel Lorca, le capitaine, a un petit côté pas tout à fait clair dans sa tête qui le rend dangereusement imprévisible. Tout ce qui compte pour lui ? Son vaisseau et gagner la guerre, quel qu’en soit le prix.

 

- Michael Burnham, élevée par les parents de Spock sur Vulcain dans les préceptes de la logique et qui doit apprendre à faire une force de son humanité.

 

- Saru, premier officier du Discovery. Kelpien, son espèce est, sur sa planète d’origine, la proie de nombreux prédateurs. Il en garde les réflexes et la peur innée et est capable de sentir le danger. Il garde un certain ressenti envers Burnham suite à la mort de leur ancien capitaine.

 

- Sylvia Tilly, toute jeune recrue qui se lie d’amitié avec Burnham et rêve de devenir capitaine. L’élément comique, naïf de l’équipage.

 

- Paul Stamets, lieutenant et spécialiste des… champignons de l’espace. Avec son caractère bougon qui va bien aux scientifiques connaissant l’étendue de leur intelligence dans le milieu de la science-fiction. Jusqu’à ce qu’il s’injecte l’ADN d’un morpion de l’espace...

 

- Son compagnon, le docteur Hugh Culber. On ne connaît pas encore trop le personnage, il reste donc matière à explorer.

 

- Ash Tyler, prisonnier des Klingons et torturé (de maintes façons) pendant 7 mois, il est promu chef de la sécurité du Discovery sans même disposer d’un petit congé pour se remettre. Les questions sont nombreuses à son sujet et on espère une réponse dans la deuxième partie de la saison.

 

 

Après 9 épisodes, en attendant la fin de la pause hivernale, il est déjà possible de se faire une véritable idée sur la qualité de la série. Les épisodes sont bons, voire très bons. J’ai été un peu moins convaincue par l’épisode « comique » de cette première partie – Épisode 7, « Troubler l’esprit des sages (Magic to Make The Sanest Man Go Mad ) » - mais cet épisode avait un petit côté Star Trek à l’ancienne qui n’était pas pour me déplaire. On retrouve d’ailleurs des codes utilisés dans les autres séries Star Trek dans plusieurs épisodes tout en gardant le fil rouge nécessaire, semble-t-il, aux séries contemporaines.

 

 

L’œil averti verra des références aux autres séries de la franchise dissimulées un peu partout : Un tribble par là (si, si, la boule de poils qui se multiplie à la vitesse de la lumière), des références à Spock (ce qui est logique puisque notre héroïne est sa sœur adoptive), le nom du capitaine Jonathan Archer dans le classement des capitaines de Star Fleet les plus méritants. On retrouve même des visages connus avec Sarek et Mudd par exemple.

 

 

 

Un effort semble être fait pour mettre les femmes plus en avant que l’on a l’habitude de le voir, ce qui est rafraîchissant. Une capitaine… qui meurt. Une chef de la sécurité… qui meurt. Une amirale qui… Mauvais exemples peut-être. Mais au moins le personnage de Michael Burnham (un prénom masculin ! Je trouvais ça cool en me disant que dans le futur certains prénoms masculins étaient passés mixtes et j’ai été un peu déçue de voir que Burnham était une exception) est bien travaillé, fort et attachant. Et puis, elle a été élevée par des vulcains, et ça, c’est top !

 

On notera aussi, une première pour la franchise, des personnages gays assumés qui vivent leur couple comme tout un chacun. Parce que, dans le futur, les gens ont le droit d’aimer et de vivre leur vie. C’est fou.

 

 

Un bilan donc très positif pour cette première partie de saison et une saison deux déjà commandée. De quoi assurer encore de longues heures de visionnage ! Il ne reste plus qu’à attendre la suite… Oh ! Désespoir !

 

 

 

Longue vie et Prospérité !

 

 

 

Par Illogical Logic

 

 

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