Christopher Reeve : du héros à la cape à l'acteur engagé

Christopher Reeve demeure  pour le grand public l’inoubliable interprète de l’Homme d’Acier dans la saga cinématographique « Superman » (Richard Donner). L’acteur s’est également illustré sur le grand écran dans des films plus confidentiels, aux succès critiques  tels que "Piège mortel» (Sidney Lumet) ou encore « Les vestiges du jour » (James Ivory).

Au delà de ses films, Christopher s'est tout au long de sa vie engagé dans de nombreuses causes humanitaires ...

 

UNE CARRIERE AU THEATRE, AU CINEMA ET A LA TELEVISION

Diplômé de la prestigieuse Julliard School de New-York en 1976, Christopher Reeve fait ses véritables premiers pas de comédien au théâtre sur les planches de Brodway dans la pièce « A Matter of Gravity » auprès de  Katharine Hepburn.

Le jeune acteur se fait ainsi rapidement remarqué par les directeurs de casting d’Hollywood et débute sa carrière cinématographique en 1977, dans un petit rôle aux côtés de Charlton Heston dans «Sauvez le Neptune». La même année, les producteurs indépendants Ilya et Alexander Salkind préparent une version pour le grand écran de la bande dessinée Superman et cherchent un acteur pour interpréter le personnage principal. De grands noms tels que Clint Eastwood, Robert Redford et Steve McQueen sont dans un premier temps envisagés avant que la production décide de confier le rôle à un illustre inconnu pour jouer au côté de Marlon Brando et Gene Hackman. Christopher est ainsi choisi parmi plus de 300 postulants et campe l’ « Homme d’Acier » dans la superproduction dirigée par Richard Donner. Pour son interprétation de Clark Kent / Superman, le jeune acteur désire notamment se distinguer de son prédecesseur, le célèbre George Reeves. "Chris était persuadé qu'il avait hérité de la cape pour qu'il l'interprète de façon unique" expliquait le scénariste Tom Mankiewicz à l'Empire Magazine en 2010. "Chris nous a avoué qu'il s'était largement inspiré de Cary Grant pour interpréter Clark Kent. Cary Grant s'exprimait avec un merveilleux petit bégaiement (notamment dans le film "L'impossible Monsieur Bébé") et Chris se l'est approprié. ça l'a beaucoup aidé. (...) Il y a très peu de maquillage en œuvre ; il faut donc créer un fossé entre les deux personnalités". A sa sortie dès décembre 1978, le film est un succès mondial rapportant plus de 300 millions de dollars (soit 1 milliard de dollars actuels !) à travers le monde. La performance de Christopher Reeve est pour beaucoup la clé de ce succès, parvenant à passer habilement de Clark Kent à Superman et interprétant le héros de la manière la plus humaine possible. Fort de sa célébrité, il joue par la suite dans «Quelque part dans le temps» (1979) avec Jane Seymour, qui deviendra l’une de ses plus fidèles amies.

 

DE "SUPERMAN" AUX "VESTIGES DU JOUR"

 

Dans les années quatre-vingt, Christopher Reeve incarne encore à trois reprises le super-héros, dans deux suites dirigées par Richard Lester en 1980 et 1983, et le contestable dernier volet signé Sidney J. Furie en 1987. Parallèlement, il se voit proposer de nombreux rôles principaux dans des films d’action et de science-fiction. Néanmoins l’acteur, de par sa formation classique écarte ses propositions préférant jouer des rôles plus complexes et moins convenus : « Je préférais jouer pour un petit cachet dans un bon film, plutôt que dans un navet pour gagner 100 millions de dollars » dira t-il dans son autobiographie. Il travaille donc sur un ensemble de films indépendants dirigés de grands cinéastes, parmi lesquelles: Sidney Lumet dans «Piège mortel» (1981), James Ivory dans «Les Bostoniennes» (1983) et Jerry Schatzberg dans «La rue» (1987). Entre deux longs-métrages, il n’hésite pas à remonter sur les planches de Brodway pour jouer dans des pièces telles que « Le Mariage de Figaro » ou « Fifth of July » dans laquelle il joue le rôle d’un vétéran du Viêtnam amputé des deux jambes.

 

Suite à l’échec de « Superman IV » (1987) puis de « SCOOP » (1988), Christopher Reeve perd de son attraction auprès des producteurs d’Hollywood et se voit proposer de plus en plus de rôles secondaires dans des films peu intéressants. Ainsi, il se détourne progressivement vers la télévision, pour interpréter des rôles plus à son goût au début des années 1990 : chef des services secrets amoureux d'une espionne sudiste pendant la guerre de sécessions dans la "Rose et le chacal", prisonnier de guerre dans la suite de la "Grande Evasion", il jouera même aux côtés de Charles Bronson dans une adaptation du "Loup des Mer". 

Il finira néanmoins par revenir au Grand Ecran. Il retrouve James Ivory pour «Les vestiges du jour» (1993), un drame romantique sur les doutes et les tourments d’un majordome d’une grande famille anglaise, interprété par Anthony Hopkins. Il tourne même pour John Carpenter dans «Le village des damnés» (1995), aux côtés de Kirstie Alley.

 

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Vo ou Vf, que choisir ?

A l’heure où les services de VOD et streaming (Netflix, Amazon Prime...) nous donnent aisément accès à une multitude de programmes, une question revient souvent dès qu'un nouveau film ou nouvelle série débarque sur nos écrans. Vaut-il mieux regarder cette œuvre en Version Originale ou en Version Française ?

  

Bien que pour beaucoup la question ne se pose plus et qu'il est évident que la VO (ou la Vf) s'impose d'elle-même, il est intéressant de se poser réellement la question et d'en étudier les tenants et aboutissants.

 

Pourquoi opter pour la VO ?

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