James Cameron : un génie du septième art

Né le 16 août 1954 à KAPUSKASING au CANADA, JAMES CAMERON est un réalisateur de cinéma principalement connu pour les deux premiers « TERMINATOR », « ALIENS », « TRUE LIES », « TITANIC » et bien entendu « AVATAR 1 et 2 ». C’est après avoir vu en salles « 2001 L’ODYSSEE DE L’ESPACE » de STANLEY KUBRICK qu’il se destina à une carrière de cinéaste. Toutefois, il n'apprendra pas son métier dans une école de cinéma mais sur le tas en occupant différents postes sur des tournages. Ainsi, il fut tour à tour: chef décorateur, assistant de production, assistant chef opérateur, responsable des effets de photographie, etc.

 

 

 

Les débuts 

 

 

Son premier film fut « XENOGENESIS » (1978) un court métrage de science-fiction dans lequel un couple voyage de planètes en planètes à bord du COSMOS KINDRED un vaisseau conscient de lui-même. Grâce à ses talents pour les effets spéciaux et la conception de maquettes il sera engagé par le producteur spécialiste de série B, ROGER CORMAN et réalisera son premier long métrage « PIRANHA 2 » suite de « PIRANHAS » comédie horrifique de JOE DANTE sortie en 1978. Le tournage du film à Rome fut particulièrement pénible pour CAMERON. En effet, il constate dès son arrivé que l'état  de préparation du film est très chaotique et alors qu'il est sur le point de repartir aux Etats-Unis, le producteur OVIDIO G ASSONITIS le persuade de rester en le laissant réécrire le scénario pour l'améliorer. Malheureusement, il rendra la vie impossible au réalisateur en envoyant sans le prévenir une seconde équipe tourner des scènes supplémentaires et en l'empêchant d'accéder aux rushes. CAMERON sera finalement écarté du film et ASSONITIS finira lui-même le tournage. Selon une légende, JAMES CAMERON se serait introduit de nuit dans la salle de montage pour remonter le film, bien qu'on en ignore la véracité. Il gardera toutefois de cette experience l'obsession d'avoir la mainmise sur ses films. 

La naissance de Terminator

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Terrence Malick : pourquoi c’est bien.

 

« Les films de ce type sont certes esthétiques, mais chiants à mourir ! » « Par pitié, arrête le cinéma ! Tu me saoules ! » « Ennuyeux... Faut se mettre au court métrage ou au clip mais par pitié qu'il arrête les films et longs métrages... » Ces commentaires issus de la page réservée à Terrence Malick sur le site AlloCiné s’opposent à ceux qui considèrent le réalisateur comme « l'un des plus grands réalisateurs en activité. Un génie ! » Une chose est sûre, il divise. Il y a ceux qui aiment et ceux qui détestent. Pas de demi-mesure.

 

Nous n’allons pas parler de sa vie car nous savons peu de chose sur lui et dans le fond, OSEF ! Ce qui compte ce sont ses films car c’est à travers eux qu’il nous parle. Malgré tout, le site AlloCiné vous propose une biographie honnête et pas longue à lire si ça vous branche. La question de la biographie étant évacuée nous pouvons commencer.

Alors, Terrence Malick, pourquoi c’est bien ? Et bien ça ne l’est pas. Comprenez que tout ce qui a trait à l’art relève du subjectif : ce qu’on aime et ce qu’on n’aime pas. Cela s’appelle le goût, en matière d’art mais aussi en matière alimentaire, de loisirs, d’amis, de collègues et de partenaires sexuels parce que oui, on ne va pas renifler le cul de n’importe qui comme on ne va pas payer 10 € une place de cinéma pour voir n’importe quoi. Quoique…

Bref, cet article n’a pas la prétention de vous faire changer d’avis. Sa prétention est autre : vous expliquer pourquoi d’autres (dont moi) aiment ce réalisateur et son cinéma.

On aime parce que, à l’image d’une musique qui nous donne la chair de poule, ce cinéma nous transmet des émotions, de la poésie, du lyrisme. Bref, ça chatoie dans nos yeux et nos cœurs. Ça chatoie mais pas que. Ses films sont intelligents et allons-y avec les gros mots : ils donnent à réfléchir et ça, aujourd’hui, c’est vilain. Pensez-vous ma bonne dame, des films qui poussent à se poser des questions sur notre existence, nos actions et surtout sur les conséquences de nos actions. Ah non !

 

Pas de ça chez nous. Vous reprendrez bien une belle tranche de cinéma insipide à base de super-héros bidons sévèrement assaisonnée de télé réalité et de manichéisme ?

Pour bien comprendre le cinéma de Malick il faut comprendre que ses films sont avant tout des expériences, des voyages où il faut se laisser aller. Le problème est que le spectateur lambda n’est pas/plus habitué à cela. Il consomme. Il achète son ticket et quelque cochonnerie surcalorique, pose son fessier dans un fauteuil élimé et consomme son film pour échapper à une société d’où suinte doucement l’ennui. Reprenons. Terrence Malick nous propose un voyage qui part d’histoires individuelles vers quelque chose d’universel. Et ce n’est pas tout le monde qui peut s’attaquer aux mythes universalistes sans se vautrer lamentablement.

 

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