Utopiales 2018 : Penguin Highway

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pays : Japon

 

réalisateur : Hiroyasu Ishida

 

Sortie française : 3 mars 2019

 

 

 

 

 

 

 

Le festival des Utopiales 2018, à Nantes, a été l’occasion de découvrir quelques perles cinématographiques dont ce film d’animation japonaise, Penguin Highway.

 

 

 

 

Aoyama est un petit garçon de dix ans un peu trop sérieux pour son âge. Au lieu de s’amuser comme la plupart de ses camarades, il préfère lire et apprendre tout ce qu’il est possible d’apprendre tout en comptant les jours qui le séparent de l’âge adulte. Il est secrètement amoureux de l’assistante du dentiste qui lui apprend à jouer aux échecs et ne rêve que du jour où il l’épousera.

 

 

 

 

Un jour, en se rendant à l’école, les enfants sont témoins d’une scène inhabituelle. Au milieu du champ, un groupe de manchots ! Au japon, alors que l’été frappe à la porte. Au fil des jours, d’autres apparitions de ces étonnants oiseaux sont rapportées et la curiosité d’Aoyama est piquée au vif. D’où viennent ces oiseaux et où disparaissent-ils ? Car si voir de tels animaux si loin de leur habitat naturel est étonnant, ce n’est rien comparé aux mystères qui les entourent. Un camion dans lequel on a fait monté un groupe de ces manchots se retrouve inexplicablement vide d’animaux mais pleins d’objets du quotidien.

 

 

C’en est trop pour Aoyama, en tant que futur grand scientifique, il se doit d’enquêter. C’est le début d’un projet fou : le projet Penguin Highway. Aidé de son meilleur ami, il se lance sur la trace des manchots sans savoir que ses recherches vont le mener vers d’incroyables découvertes mais aussi lui apprendre à s’amuser, à se faire de nouveaux amis et à comprendre qu’il y a, parfois, plus important que la science.

 

 

 

De prime abord, on pourrait penser qu’il s’agit d’un petit film mignon avec des enfants et des manchots mais l’intrigue de l’histoire est bien plus complexe que cela. Ce n’est donc pas un film adapté aux plus petits, à moins que ce soient des génies de la physique quantique. Les thèmes restent toutefois abordables pour des enfants de dix ans et plus.

 

 

C’est une œuvre qui, malgré ses deux heures, ne laisse pas le temps de s’ennuyer avec des personnages profonds et attachants, des rebondissements et des découvertes passionnantes. Les dessins sont beaux et colorés, dignes des plus beaux Ghibli malgré un studio, Colorido, qui a plutôt l’habitude des courts, voire très courts, métrages.

 

Les aficionados d’animés japonais devraient se retrouver dans ce très beau long métrage qui mêle les thèmes de la magie et de la science avec ceux, plus terre à terre mais non moins essentiels de l’enfance et de l’entrée dans l’âge adulte : la recherche de soi, l’amour, la jalousie, l’amitié…C'est aussi un film teinté d'humour, notamment via la maturité touchante d'Aoyama.

 

 

Un très beau film d’animation donc et vous l’aurez donc compris, le jour où il sortira sur les écrans français, n’hésitez pas !

 

 

 

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